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Y a-t-il suffisamment de biens à vendre en France ?

Publié le 20/11/2022

Alors que toute l’attention est portée sur la capacité des acheteurs à surmonter les hausses consécutives du taux d’intérêt, une pénurie de biens à vendre se fait ressentir dans sa globalité.

Un contexte global de pénurie, surtout pour les maisons.

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer ; les conditions exceptionnelles de crédit ces dernières années qui ont boosté la demande immobilière, la crise sanitaire qui a poussé les Français à se réfugier dans la valeur “pierre”, à déménager ou à investir dans des résidences semi-principales et secondaire… ; le constat est net : il existe une pénurie de l’offre, c’est-à-dire du nombre de biens à vendre, en France. Cette réalité est vraie quel que soit le type de biens, mais elle est encore plus forte pour les maisons. En 4 ans (vs 2018), le stock d’annonces de maisons en vente a chuté de moitié (-54%), et de -28% pour les appartements. Et depuis le 1er confinement en 2020, le stock de maisons à vendre s’est véritablement effondré. Au niveau France, cette pénurie se stabilise depuis près d’un an, mais le niveau de biens en vente reste globalement très bas sur le marché français.

La pénurie de l’offre ne concerne pas tous les marchés.

La pénurie est exacerbée dans le monde rural avec des stocks divisés par deux depuis 2018. Dans certains marchés plus urbains comme dans le Top 10 et le Top 50, les stocks se reconstituent petit à petit. A l’autre extrémité du spectre, le marché parisien est dans une situation de suroffre avec des stocks au plus haut par rapport aux 4 dernières années.

Quel impact sur les prix ?

Comment le nombre de biens à vendre impacte-t-il le marché immobilier et la dynamique des prix ? “S’il apparaît évident que la remontée des taux devrait induire une probable baisse de la demande dans les prochains mois, la situation de pénurie de biens à vendre, constatée au niveau global, devrait amortir un potentiel ralentissement des prix” explique Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques pour SeLoger.

Ceci devrait être particulièrement vrai pour les marchés devenus attractifs avec la “nouvelle” géographie immobilière qui s’est dessinée post-Covid : à savoir le monde rural et la plupart des villes moyennes. A l’inverse, les marchés en sur-offre (Paris notamment) sont des marchés très vulnérables qui ne seront pas épargnés par la baisse de la demande et verront certainement leur prix reculer.

 

 

 

 

 

 

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